Les serviettes hygiéniques bio

Exactement de la même manière qu’une serviette hygiénique classique ! Retirez la bande adhésive sur la partie arrière et centrez-la sur votre sous-vêtement. Puis, retirez les bandes adhésives des ailettes (s’il y en a) et pliez les sous le sous-vêtement.

La serviette se change toutes les 4 heures en moyenne, ou plus si votre flux est important. La porter plus de 4 heures favorise la macération du sang et donc la prolifération des bactéries, les irritations et les odeurs désagréables. Les serviettes hygiéniques que nous vous recommandons sont composées de matières naturelles, en les portant, vous ne vous exposez à aucun risque de choc toxique ! Cependant, cela ne veut pas dire que vous pouvez les porter plus longtemps qu’une protection classique.

Les serviettes hygiéniques que nous vous recommandons sont essentiellement composées de matières naturelles, ce qui signifie qu’elles sont biodégradables (certaines même compostables, comme la Natracare!). En revanche, cela ne signifie pas que vous pouvez les jeter n’importe où, ni dans votre compost, ni dans vos toilettes ! Les serviettes hygiéniques doivent être jetées à la poubelle sous peine de boucher les canalisations ou de polluer les sols.

Bien sûr ! Des alternatives réutilisables existent : la cup menstruelle, les culottes menstruelles et les serviettes hygiéniques lavables. Véritable révolution dans le quotidien des femmes, ces protections hygiéniques contiennent l’équivalent d’un à deux tampons et sont réutilisables pendant au moins 3 ans.  Performantes, confortables et écologiques ces alternatives permettent de vivre ses règles sereinement et puis de faire de sacrées économies ! Comptez environ 25€ pour une cup de qualité et fabriquée en France, et 15€ la culotte lavable.

Le coton fait partie des cultures les plus aspergées de pesticides au monde. Le coton conventionnel et le coton bio présentent de grandes différences dans leur utilisation, leur culture et leur fabrication respectives. Le coton certifié bio, cela signifie aussi : pas d’OGM, pas de pesticides toxiques, une approche écologique de la récolte et de la production durable.

Le plastique PLA ou Polylactic acid (Acide polylactique) est une matière plastique d’origine végétale, utilisant une fibre végétale comme matière première. Il est obtenu par la fermentation du sucre contenu dans un végétal (betterave, canne à sucre, blé…), et plus généralement par de l’amidon de maïs. Elle est la principale matière première d’origine naturelle utilisée en impression 3D. Ce matériau est utilisé pour fabriquer des emballages, principalement dans l’alimentaire en substitution des plastiques issus d’énergie fossile, car il est plus écologique et plus sain que le plastique. Le grand avantage du PLA réside dans la fin de son cycle de vie. Biodégradable, il peut en effet être valorisé via un processus industriel et produire de l’électricité ou du biométhane. Son impact quasi-neutre sur l’environnement le démarque des autres plastiques.

Créé en 2005 et actualisé en 2020, le label GOTS (GLobal Organic Textile Standard) est la référence internationale pour le textile biologique. Il garantit un tissu issu d’une agriculture à la fois respectueuse de l’environnement (95% de fibres biologiques, intrants toxiques interdits, agents blanchissants uniquement à base d’oxygène, etc), mais aussi des droits des travailleurs. Enfin, le label requiert une traçabilité éco-responsable, depuis la production du produit jusqu’au panier du client. Il est donc aussi difficile à obtenir qu’il est gage de qualité.

Aussi appelé “Ecolabel Nordique”, il garantit une production respectueuse de l’environnement. Les forêts et les plantations doivent être gérées durablement et le coton doit être issu de l’agriculture biologique. Enfin, le produit fini doit respecter un pourcentage de matériaux renouvelables : 50% pour le produit en lui-même, sinon 20% pour l’emballage. L’équivalent allemand de ce label scandinave est le label « Ange Bleu ».

Le Forest Stewardship Council (FSC) est une organisation mondiale, sans but lucratif, vouée à la gestion responsable des forêts. Ce label garantit que la récolte des produits issus des forêts maintient la biodiversité, la productivité et la fonctionnalité des écosystèmes.

Il s’agit d’un label de référence pour le textile. Il garantit que le produit, et tous ses composants, ne sont nocifs ni pour la peau ni pour la santé. Attention cependant, il ne certifie pas que le tissu provient d’une agriculture biologique, mais que le processus de fabrication n’inclut aucun produit toxique pour l’humain. Le label GOTS garantit, lui, l’aspect biologique du tissu.

ICEA (Institut pour la certification éthique et environnementale) est parmi les organismes les plus importants dans le domaine de la certification éthique et environnementale. La certification ICEA est accréditée au niveau international et équivaut à la certification européenne de bio-cosmétiques la plus digne de confiance. Elle garantit que les composants sont bien d’origine végétale ou sauvage, l’absence d’allergènes, irritants ou autres composants douteux dans la formule. La certification rejette aussi les OGM et toute forme d’expérimentation sur les animaux. Cette certification assure des produits sains et sûrs grâce à des contrôles tout au long de la fabrication sur les ingrédients et sur le produit final.