Les couches jetables

Toutes les couches jetables, qu’elles soient estampillées “écologiques” ou non, sont composées de deux parties : une partie absorbante (à l’intérieur) qui absorbe les urines et les selles et une partie imperméable (à l’extérieur).  Ce qui fait la différence entre couche classique et couche écolo, ce sont les matières utilisées dans ces deux parties.   La partie absorbante est composée :

1. de cellulose, issue de forêts. Les couches écolos vont plutôt choisir de la cellulose issue de forêt éco-gérée (certifiée FSC). Deuxième différence : cette cellulose sera blanchie sans chlore (mention TFC), ce qui est moins toxique.
2. Enfermé dans la cellulose, on trouve du SAP. Ce sont ces micro-billes qui absorbent le liquide et s'épaississent pour éviter que l’humidité gêne le bébé. Malheureusement, ce SAP est un dérivé du pétrole et il n’y a pas encore d’alternatives naturelles efficaces. Aujourd’hui, toutes les couches en contiennent, mais ce SAP n’est pas en contact direct avec la peau.
3. Car entre ce matelas absorbant et la peau, il y a… le voile de protection, appelé aussi voile interne ou voile de contact. Et là, il y a de l’enjeu !  Dans les couches classiques, ce voile est souvent en fibres plastiques (et pas en coton comme le laisserait croire les mentions “effet coton”). Les couches écologiques que nous avons sélectionnées ont des voiles en fibres d’origine végétale, comme la canne à sucre ou le maïs.   Quant à la partie imperméable, elle est composée :

• d’un film plastique à l’extérieur (pas de contact avec la peau), 
• des barrières anti-fuites (ces fronces sur les côtés),
• des attaches velcros pour fermer la couche.

La réponse est non ! Évitez les parfums aux compositions chimiques et optez pour des couches 0 parfum et 0 lotion. Les marques vendent la lotion comme une solution pour éviter l'irritation des fesses de bébé, mais, là encore, les compositions sont souvent douteuses.

Pas nécessairement. Prenons par exemple deux couches en taille 3. Une couche jetable Pampers vendue en grande distribution vaut 0,30 euros à l’unité. Une couche jetable écologique Pingo vaut 0,27 euros à l’unité. Et bien souvent, la livraison de couches écologiques est gratuite.

Il s’agit d’un label de référence pour le textile. Il garantit que le produit, et tous ses composants, ne sont nocifs ni pour la peau ni pour la santé. Attention cependant, il ne certifie pas que le tissu provient d’une agriculture biologique, mais que le processus de fabrication n’inclut aucun produit toxique pour l’humain. Le label GOTS garantit, lui, l’aspect biologique du tissu. Tout savoir sur les labels Ecocert, Cosmebio, GOTS,…

Regardons maintenant l’option avec abonnement : Tidoo, par exemple, propose un abonnement à 54,90 euros pour 168 couches en taille 3 (environ 3 semaines d’autonomie). Reprenons notre couche Pampers taille 3. Pour avoir l’équivalent des 168 couches pour 3 semaines, vous devrez acheter 3,5 paquets de couches, or un paquet coûte 16,40 euros. Vous payerez donc exactement 57,40 euros pour 3 semaines d’autonomie, soit un peu plus cher que l’abonnement Tidoo !

Ne mettez pas votre couche au compost ! Aucune couche n’est aujourd’hui biodégradable à 100% car beaucoup de ses composants sont des dérivés de plastique (attaches, SAP,…). En revanche, en privilégiant des fibres végétales, les couches écologiques sont davantage biodégradables que les autres, de 50 à 75% pour certaines.

Il s’agit du label de référence pour les cosmétiques et produits d’hygiène. En revanche, contrairement à ce que son nom suggère, il ne certifie pas nécessairement un produit bio, mais plutôt un produit d’origine naturelle. En réalité, il existe deux labels Cosmébio :

• Le label Cosmébio standard
• Il garantit que 95% des ingrédients sont d’origine naturelle, et que 95% des ingrédients à base de végétaux sont bio et que 10% du produit total est bio.
•  Le label Cosmébio Organic
• Il garantit que 95% des ingrédients sont d’origine naturelle ET que 95% des ingrédients pouvant être bio le sont (lait, cire d’abeille, végétaux, etc). Tout savoir sur les labels Ecocert, Cosmebio, GOTS,…

La cellulose est une matière contenue dans les cellules végétales (donc celles du bois, d’où sa potentielle certification FSC). Elle peut être utilisée pour les fibres absorbantes des couches jetables.

Le Forest Stewardship Council (FSC) est une organisation mondiale, sans but lucratif, vouée à la gestion responsable des forêts. Ce label garantit que la récolte des produits issus des forêts maintient la biodiversité, la productivité et la fonctionnalité des écosystèmes. Tout savoir sur les labels Ecocert, Cosmebio, GOTS,…

Aussi appelé “Ecolabel Nordique”, il garantit une production respectueuse de l’environnement. Les forêts et les plantations doivent être gérées durablement et le coton doit être issu de l’agriculture biologique. Enfin, le produit fini doit respecter un pourcentage de matériaux renouvelables : 50% pour le produit en lui-même, sinon 20% pour l’emballage. Tout savoir sur les labels Ecocert, Cosmebio, GOTS,…