Nature, grand air, neige et activités sportives,… la montagne est une valeur sûre pour se ressourcer lors de vacances d'hiver. Mais côté bilan carbone, c'est moins enthousiasmant. Entre les transports routiers, les infrastructures des remontées ou encore les hébergements, les stations de ski ont un impact non négligeable sur l'environnement. Quelle attitude adopter et à quel label se fier pour skier “vert” ? Le Kaba décrypte.
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Que vous soyez porté(e) sur le ski, le snowboard, les raquettes ou simplement adeptes de somptueux paysages : un séjour à la montagne a toujours un côté magique. Pur “shoot” de grand air, de nature et de sport… sans oublier les délices de la raclette… les vacances à la montagne ont tout bon !
Mais pour combien de temps ? Avec le réchauffement climatique, l'enneigement est de moins en moins bon chaque année, au grand désespoir de tous les saisonniers qui travaillent en montagne. Cette année encore, pour les vacances de Noël, toutes les stations ont du actionner les canons à neige. Et c'est tout le paradoxe : les stations de ski sont mises en péril par le réchauffement climatique… alors même qu'elles y contribuent.
Entre les remontées qui perturbent la faune et la flore, la construction d'hôtels et résidences qui fragilise les sols, les transports des vacanciers, leurs déchets, les infrastructures de remontées mécaniques et les canons à neige (3 000 mètres cubes d’eau pour un hectare de piste !1)… le secteur “du ski” a un impact négatif sur la montagne.
Alors, peut-on skier sans polluer ? Si oui, quelles stations privilégier et quels gestes adopter ? Suivez le guide !
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Un label “Flocon Vert” pour ne plus détruire la montagne
Outre la pollution engendrée par les infrastructures, la déforestation au profit des skieurs déforme les paysages et chasse la biodiversité de son habitat naturel. Alors pour endiguer ce phénomène, de plus en plus de stations s’engagent aujourd’hui à faire rimer ski et écologie. Dans l’ensemble du domaine skiable français, 20 stations sont aujourd’hui certifiées par le label “Flocon Vert”.
Développé par l’association Mountain Riders, ce label garantit l’engagement durable des destinations touristiques de montagne. Il est fondé sur 20 critères qui réglementent notamment l’adaptation climatique, le manque de neige, la politique d’aménagement, la valorisation des espaces protégés, la sensibilisation des visiteurs ou encore la promotion des transports en commun.
À Chamrousse en Isère par exemple, on met en place une journée du tri des déchets, la halte aux mégots par terre, l'opération recyclage des skis… Dans la Vallée de Chamonix, les transports en commun sont gratuits pour limiter l’usage de la voiture individuelle. À Avoriaz, les stations sont, elles, 100% piétonnes, et équipées de 4 bornes pour recharger les voitures électriques. Labellisé “Village étoilé”, Valberg dans les Alpes Maritimes s’est engagé contre la pollution lumineuse en automatisant l’éclairage public, et en coupant 41% des points lumineux entre 00h et 06h. Se faisant, c’est un équivalent 9,265 tonnes de CO2 qui sont évitées chaque année.
Comment réduire son impact environnemental aux sports d’hiver ?
On sait maintenant qu’il est possible de choisir une station plus éco-responsable pour ses futures vacances enneigées. Individuellement, il est aussi tout à fait possible d’agir pour réduire au maximum son impact.
1. Un hébergement éco-responsable, c’est possible
Selon une étude de 2009 réalisée par l’Association nationale des maires de stations en montagne (ANMSM) et l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe), les remontées mécaniques ne seraient responsables que de 2% des gaz à effet de serre émis dans les stations de montagne. En réalité, c’est le développement de complexes hôteliers ainsi que les transports (majoritairement individuels) qui se rendent respectivement responsables de 35% et 57% du bilan carbone.
Pou réduire votre impact sur le volet “logement”, renseignez-vous pour savoir si des logements éco-responsables sont disponibles dans votre station. Par exemple, le village AEC Forgeassoud à Saint-Jean-de-Sixt, les cabanes perchées “Là-Haut” à Chambéry ou l’hôtel bioclimatique La Croix de Savoie aux Carroz d’Arraches en Haute-Savoie.
Le groupe Pierre&Vacances propose également e nombreuses résidences labellisées Clef Verte à la montagne.
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2. Transports : privilégions le train
Les transports représentent 57% du bilan carbone des vacances à la montagne ! Pour y remédier, privilégiez le train à la voiture pour vous rendre en station.
Pour rappel, le train pollue jusqu’à 80 fois moins que l’avion et 50 fois moins que l’automobile2.
Une fois sur place, on enfile ses après-ski et on opte pour la marche jusqu’aux pistes si elles sont proches, ou jusqu’aux navettes si besoin.
3. Équipement : on mise tout sur la location ou la seconde main !
Pour des raisons économiques et écologiques, privilégiez la location à l’achat du matériel de ski.
Pour les vêtements de ski, nul besoin d’acheter systématiquement du neuf. Ce type d’articles existe aussi en seconde main sur Vinted par exemple, ou en location sur Picture. Pour les enfants, le site Family Affaire propose également des vêtements de ski d’occasion. Vous pouvez aussi faire le choix de la location pour les combinaisons, gants et manteaux des enfants sur le site little.clotherie.family.
4. Sur les pistes, on respecte la nature
Sur les pistes, respecter les zones balisées et éviter le hors-piste permet de moins détériorer les espaces protégés. Évidemment, il n’est pas question de jeter son mégot du télésiège, ou les emballages de son pique-nique sur le col.
Pour découvrir encore plus de conseils et d'infos sur les vacances à la montagne, version “green”, consultez le guide réalisé par l'Ademe !
- Ademe
- OUI SNCF
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